Mardi 24 Juillet, les travaux de la CIBES qui se tiennent à Kinshasa se sont déroulés en trois sessions. L’Université de Lubumbashi a aligné six intervenants.
Dans la session biodiversité et services écosystémiques, le Professeur Ilunga a exposé sur les services écosystémiques du Miombo et problématique de sa gestion conservatoire dans le Haut-Katanga. La médecine traditionnelle africaine mise en danger par les atteintes à l’environnement des activités anthropiques était le thème exploité par le Professeur KAUMBA.
Dans la session impact des pressions sur la biodiversité, plusieurs facteurs ont été cités comme responsables de la perte de biodiversité et du recul des contributions de la nature. Parmi ces facteurs, les plus cités sont la surexploitation des ressources biologiques et l’exploitation minière industrielle et artisanale.
Le Professeur SIKUZINA s’est attelé sur la croissance spatiale urbaine et son impact sur la dégradation des espaces verts à Lubumbashi. Le Professeur CHOCHA a, quant à lui, axé son intervention sur les inventaires de la biodiversité ichtyologique dans les parcs nationaux Upemba et Kundelungu.
Parmi les exposés sur la session solutions innovantes de conservation, le prof BAKARI est revenu sur le projet Phytokat : une réponse innovante contre l’érosion provoquée par l’activité anthropologique dans le grand Katanga. S’en est suivi, l’intervention sur l’ingénierie écologique et gestion rationnelle de la biodiversité des sites métallifères. Après ces échanges, des groupes de travail ont été mis en place pour formuler des recommandations à deux niveaux à savoir le niveau des politiques et des stratégies, et le niveau opérationnel.
La journée de Mercredi 26 juillet sera marquée par les restitutions des travaux en session et l’élaboration des recommandations finales.
A travers ces assises de Kinshasa, l’Université de Lubumbashi expose les fruits de ses recherches en matière de gestion durable.
Ange Makadi/Etienne Ilunga