La recherche à la faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’UNILU a déjà engrangé des résultats qui intéressent au haut niveau les problématiques majeures de santé publique au niveau national et à l’international. A titre d’exemple peuvent être mentionnées : (i) la découverte de composés actifs contre le paludisme, maladie endémique la plus meurtrière en RDC, etc. ; (ii) le développement de méthodes permettant l’assurance et le contrôle qualité des produits pharmaceutiques ; (iii) le développement de méthodes de diagnostic en Biologie Clinique et de pratiques pharmaceutiques en Pharmacie Clinique ; (iv) la mise en place de schéma d’amélioration d’accès aux soins de santé grâce aux savoirs traditionnels…Ces résultats ont été présenté par le professeur Bakari Amuri, Vice-Doyen en charge de la Recherche.
Par la Faculté des Sciences Pharmaceutiques, l’UNILU détient des capacités pour la détection précoce, le contrôle et l’assurance qualité de produits de santé, et la recherche de solutions nouvelles) et prévention de maladies émergentes et réémergentes qui menacent l’humanité.

La médecine traditionnelle comme panacée

Les progrès accomplis dans diverses disciplines scientifiques en générale et en matière de contrôle et d’assurance qualité de médicaments en particulier, de la détection par des méthodes exploitant la génétique, la place et l’importance avérée de la Médecine Traditionnelle contre les maladies émergentes, cas de la maladie à SARS COV 2, offrent aux Sciences Pharmaceutiques une opportunité évidente pour apporter des solutions à la prise en charge adéquates des problèmes d’émergence et réémergences de maladies. 

La recherche en sciences pharmaceutiques à l’UNILU répond parfaitement aux besoins présents de santé publique et peuvent permettre d’atténuer la gravité de problèmes de santé dans l’avenir. La valorisation des résultats et le financement stratégique continu de la recherche sont indispensables.

En outre, 218 des 375 maladies humaines connues sont liées à des pathogènes. Le professeur Kahumba Byanga, doyen de la Faculté des sciences pharmaceutiques, s’est inquiété au cours des journées scientifiques tenues les 18 et 19 août. Face à ce tableau sombre, il a précisé par ailleurs que cette période est propice à une recherche innovante et fort enthousiasmante. Les soins de santé reposant essentiellement sur la prise en charge médicamenteuse.