Pendant deux jours, soit du 16 au 17 mars 2018, les professeurs, chefs des travaux, assistants et chercheurs ont réfléchi sur des questions sensibles de santé publique. Près de 90 personnes ont rehaussé de leur présence à ces assises.
Ces journées ont été ouvertes par le mot de Madame le Directeur de l’ESP, Professeur Ordinaire Malonga Kaj Françoise, qui a donné l’argumentaire de la thématique des journées en expliquant que le monde actuel vit de nombreux événements, certains plus insolites que d’ autres, et tout cela devrait interpeller la conscience de chacun même si certains pays du Nord se désolidarisent des questions importantes de l’heure. Le boom minier, a-t-elle enrichi, a enthousiasmé certains qui pensaient à une amélioration du pouvoir d’achat des populations, mais hélas ! c’était sans tenir compte de la pollution des cours d’eaux, de l’air et la destruction sauvage de la flore, sans oublier l’apparition de certaines maladies qui détruisent l’équilibre familiale. Elle a conclu son mot en exprimant le souci que chaque humain devrait avoir, celui de vivre en équilibre avec les autres êtres humains pour éviter des catastrophes difficiles à gérer.
Après elle, plusieurs orateurs se sont succédés pour aborder des questions d’environnement minier et pollution atmosphérique; d’établissements des soins et gestion des déchets biomédicaux ; de l’eau, l’hygiène et l’assainissement; du changement climatique et la salubrité de l’environnement de l’enfant.
Il ressort de ces deux journées de réflexion qu’à l’heure du réchauffement climatique, l’homme joue un rôle principal et inestimable dans la promotion de la santé et la conservation de l’environnement ; mais il adopte une conduite peu responsable qui met sa propre vie et celle des autres êtres vivants en danger. Pour une prise en charge optimale de tous les problèmes de santé qui se posent dans le milieu congolais, les autorités tant provinciales que nationales devraient recourir à l’expertise de l’Ecole Santé publique.