L’atelier national dafrali du lot 5 a ouvert ses portes ce lundi 28 mai 2018 dans la salle de conférence du Campus numérique francophone situé dans les installations de la faculté de médecine de l’Université de Lubumbashi. Ces assises de 4 jours sont organisées sous le thème : Défis sociétaux et gouvernance des aliments au Maroc, en République Démocratique du Congo et au Sénégal.
Cette rencontre internationale a réuni plusieurs chercheurs venus des facultés de Médecine, des Sciences Pharmaceutiques, de Médecine Vétérinaire, de l’Ecole de Santé publique, des Sciences Agronomiques, et de plusieurs institutions provinciales évoluant dans le secteur de l’alimentation et de la securité alimentaire. Deux représentantes des universités européennes participent à ces assises pour coordonner les travaux. GISSEPIRA CARRA de l’Université de Carne en Italie et SABINE GOULIN de l’Université de Lorraine en France et chef de la délégation. D’après cette dernière, la mission de ce projet s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des ateliers précédents centrés sur la sureté des aliments et de la sécurité alimentaire. Sabine ajoute que c’est une suite des travaux réalisés il y a de cela quatre mois passés ici à Lubumbashi : « Ce défi est porté par le projet européen qui s’appelle projet dafrali dans lequel les partenaires européens et africains sont réunis. Nous sommes à une étape du projet où nous allons user de tous les travaux que nous avons utilisés précédemment et procéder à une analyse sur les risques biologiques, sanitaires et chimiques qui doivent être utilisés pour en tirer les grandes orientations stratégiques et mettre en place, surtout, des plans d’actions qui soient réalisables et ambitieux pour relever ce défi », a-t-elle signifié.
Lors de cette première journée, les travaux se sont déroulés dans trois groupes composés respectivement de 5 voire 6 personnes, chacune pour analyser des swot. Selon la fiche de travail, les participants avaient pour tâches de répondre aux questions suivantes : « Comment utiliser les forces pour en tirer parti des opportunités ? Comment corriger les forces pour réduire les menaces ?, Comment corriger les faiblesses en tirant parti des opportunités ? Et Comment minimiser les faiblesses et les menaces ? ».
Il faut dire que le discours d’ouverture a été prononcé par le professeur Kishiba Fitula Gilbert, Recteur de l’Université de Lubumbashi, accompagné de son Directeur de Cabinet, le professeur Germain NGOY Tshibambe. Commencé à 9 heures, l’atelier dafrali a pris fin vers 17 heures. Et au programme, il est prévue ce mardi 29 mai la préparation du lot 5, mercredi 30 mai, assurer le lien entre les résultats des lots 2 et 3 et les objectifs par axes stratégiques et le jeudi 31 mai, établir une fiche des actions pluriannuelles.
Patient LUKUSA