Il s’est ouvert à Kinshasa la conférence sur la recherche pour la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques. Du 24 au 26 juillet au Pullman de Kinshasa, chercheurs, environnementalistes, responsables politiques, représentants du secteur tant privé que public, société civile réfléchissent pour une mise en œuvre des politiques et stratégies de conservation et de développement.
La RDC dispose d’une ressource forestière importante, qui joue un rôle dans la réduction de gaz à effet de serre.
Tout a commencé par l’allocution, du Directeur général de l’ICCN qui est revenu sur les activités qui menacent la biodiversité.
Lorsqu’est arrivé son tour, le Recteur de l’Université Lubumbashi, le Professeur Gilbert Kishiba a, dans son mot d’ouverture, démontré l’implication de l’UNILU dans les questions de la biodiversité. » La recherche joue un rôle determinant pour alerter les gouvernements sur le changement planétaire » a-t-il insisté.
L’UNILU a multiplié des efforts sur des DEA, mémoires, thèses sur la biodiversité et certains résultats sont publiés dans des revues scientifiques.
Pour le Recteur, ces résultats sont plus consultés par les chercheurs académiques mais les décideurs en sont moins informés. C’est dans ce cadre que l’UNILU a créé une interface « UNIVERSITÉ ET SOCIÉTÉ » pour publier ces résultats de recherche, et elle invite d’autres alma mater à emboiter le pas.
« Une concertation des universités sur la mise à profit des recherches, serait une piste de solution « a-t-il déclaré.
Co-organisée l’UNILU et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), la conférence internationale sur la recherche pour la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques qui se tient à Kinshasa fournira des données de la recherche sur la biodiversité pour des politiques et stratégies selon les normes et standards internationaux.
Etienne Ilunga/ Bel Ange Makadi