Le chef de travaux à la faculté Polytechnique de l’Université de Lubumbashi, Kongolo Bulof Georges, a été proclamé docteur en sciences de l’ingénieur avec la mention très grande distinction à l’issue de sa soutenance de thèse publique, qui s’est tenue lundi 11 Novembre 2024 dans la bibliothèque de la faculté Polytechnique.

 

Sa thèse, intitulée « Études du mécanisme de dénikelage des solutions industrielles sulfate cobaltifère par cémentation sulfurante », aborde un sujet d’une importance cruciale pour l’industrie minière et chimique.

 

Cette recherche innovante met en lumière les mécanismes complexes impliqués dans le processus de dénickelage, un enjeu majeur pour optimiser l’extraction et la purification des métaux précieux dans les solutions industrielles. Les résultats obtenus ont révélé des rendements impressionnants : une synthèse solide précipitée a atteint un rendement de 94 % pour les solutions synthétiques, tandis que les solutions de sulfate de cobalt provenant des usines de Shituru ont affiché un rendement de 82 %. Ces résultats ouvrent des perspectives prometteuses pour améliorer les procédés industriels actuels.

 

Georges Kongolo Bulof rejoint ainsi le cercle très restreint des trois docteurs (Feu Lukumu Mulamba, Steve Tshipeng et Emery Kalonda) ayant mené des recherches locales en s’appuyant sur les laboratoires facultaires. Son travail démontre non seulement l’importance de la recherche appliquée dans le contexte congolais, mais aussi le potentiel énorme que recèle la faculté Polytechnique de l’UNILU pour contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et technologiques dans le pays.

 

Cette soutenance a également été l’occasion d’échanges enrichissants entre étudiants et chercheurs. Elle a souligné l’importance d’une culture scientifique dynamique au sein des institutions d’enseignement supérieur. Les travaux de Georges Kongolo Bulof serviront sans aucun doute de référence pour les futures recherches dans le domaine et encourageront d’autres chercheurs à explorer des voies similaires.

 

Jonathan KONYI, Polytechnique, Université de Lubumbashi