Dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue, les Professeurs Ipo Abelela (École Doctorale), Georges Mulumbwa (Cellule Interne d’Assurance Qualité) et Ildephonse Tshinyama (ANAQ-ESU) ont effectué un séjour d’étude en Espagne et en France, en collaboration avec les équipes du Ministère de l’ESU et de l’UNIKIN.
Cette initiative visait principalement à analyser l’organisation et le fonctionnement des Écoles Doctorales et des structures de Recherche au sein d’établissements d’enseignement supérieur bénéficiant d’une longue tradition universitaire, tels que l’Université de Barcelone (fondée en 1450), l’Université de Montpellier (fondée en 1289) et l’Université Rovira i Virgili (fondée en 1991).
Les observations issues de cette mission mettent en évidence les points suivants :
Les Écoles Doctorales sont soumises à des évaluations rigoureuses, comprenant à la fois des auto-évaluations internes et des évaluations externes conduites par un organisme public autonome (présentant des similitudes avec l’ANAQ-ESU en RDC). Les conclusions de ces évaluations sont déterminantes pour l’accréditation, dont la durée est limitée, ainsi que pour l’allocation des subventions étatiques.
Les bibliothèques universitaires, en tant que supports essentiels à la recherche, sont aménagées de manière à répondre à une diversité de besoins. Conscientes des exigences variées des utilisateurs (silence pour la lecture individuelle, espaces d’échange pour les travaux pratiques en groupe, zones permettant la communication à distance ou le visionnage de ressources audiovisuelles), les institutions visitées ont mis en place des solutions innovantes. L’Université de Montpellier, par exemple, propose, outre la traditionnelle salle de lecture, des espaces de travail collaboratif pour de petits groupes (3 à 5 personnes), ainsi que des cabines insonorisées pour des activités individuelles nécessitant une isolation phonique (visionnage, lecture à voix haute, etc.). Des espaces de détente et de méditation sont également intégrés aux infrastructures.